Overblog
Edit post Follow this blog Administration + Create my blog
Philippe Bourrinet

Notes communisme des conseils en Allemagne

Posted on December 19 2012 by left-disorder

Adolf Dethmann, Die Sowjetregierung und die 3. Internationale im Schlepptau der internationalen Bourgeoisie [Le Gouvernement des Soviets et la IIIe Internationale à la remorque de la bourgeoisie internationale!], KAPD, Berlin, 1921, juillet 1921, p. 28 (http://www.left-dis.nl/d/schlepptau.pdf). Adolf Dethmann (1896-1979) né à Heikendorf (Kiel). En mars 1919, il publie Spartakus, organe du KPD pour la province du Schleswig-Holstein. Exclu du KPD (S) après le congrès d’Heidelberg. Un des fondateurs du KAPD. Le 17 décembre 1920, docteur en sciences sociales – titre de sa thèse : Der Rätegedanke als Staatstheorie und seine Keime in den Schriften von Karl Marx und Friedrich Engels – il était en charge de la “section scientifique” du KAPD à Kiel.

Voir: Gerhard Engel, Johann Knief – ein unvollendetes Leben, Dietz Verlag, Berlin 2011.

Le génocide perpétré contre les arméniens avait commencé le 24 avril 1915 avec le massacre planifié des leaders et intellectuels arméniens d’Istanbul. La population civile arménienne dans l’est de l’Anatolie fut alors soumise à des massacres et déportations de masse qui coutèrent 1 à 1,5 million de vies. Au sein du Ministère de la Guerre, Ismail Enver Pacha donna toute la responsabilité à une Organisation spéciale (Teşkilât-ı Mahsusa) chargée de liquider tous les Arméniens. Le 23 novembre 1918, une Commission Parlementaire Ottomane avait commencé à enquêter sur les massacres, qui avait conduit à la mise en accusation d’Enver Pacha et d’autres. Conformément à l’Article 230 du Traité de Sèvres (10 août 1920) conclu entre les Alliés et l’Empire ottoman, des officiers et des politiciens turcs responsables du génocide de populations non turques (Arméniens, Assyriens jacobites, Grecs du Pont-Euxin et d’Anatolie) devaient être jugés par un tribunal pénal international.

Voir le discours de Radek tenu le 2 septembre 1920, pendant le congrès de Bakou : “... les masses des peuples d’Orient, les représentants de ces masses ici présents, tous gagnés par la même émotion, se sont levés et ont prêté serment pour la guerre sainte, épaule contre épaule avec les ouvriers d’Europe, contre les oppresseurs du monde du travail.” Enver Pacha fit lire à Bakou une très “révolutionnaire” Déclaration : “Camarades, je remercie en mon nom et en celui de mes camarades la Troisième Internationale et son Présidium, qui nous ont permis, à nous combattants contre l’impérialisme mondial et le capitalisme, de nous rassembler à Bakou aujourd’hui.” (Le Congrès des Peuples de l’Orient, quatrième session, 4 septembre). (Traduction française : Le premier Congrès des peuples de l’Orient : Bakou, 1-8 Sept. 1920, Maspéro, Paris, 1971).

Bericht über den 2. Parteitag der Kommunistischen Partei Deutschlands (Spartakusbund) vom 20.-24.10.1919 [Heidelberg/Mannheim].

Erhart Lucas, Märzrevolution 1920, Band 3: Die Niederlage, Verlag Roter Stern, Frankfurt am Main, 1978.

Programme du Parti Communiste Ouvrier d’Allemagne (KAPD), Berlin, Mai 1920 (http://www.marxists.org/subject/left-wing/kapd/1920/programme.htm).

Kommunistische Arbeiter-Zeitung (KAZ), Hamburg, 3 juin 1919.

KAZ (Hamburg), n° 19, janvier 1920, „Volkskrieg und Volksorganisation“, par Erler (Laufenberg).

Protokoll des 1. ordentlichen Parteitages der Kommunistischen Arbeiterpartei Deutschlands, vom 1. bis 4. August 1920, in Berlin-Weißensee, im Restaurant „Zum Prälaten (site “left-disorder”: http://www.left-dis.nl/d/kapd0820.pdf.)

Rühle, Bericht über Moskau (http://www.marxists.org/archive/ruhle/1920/ruhle01.htm).

Rühle resta, même quand il cessa d’avoir une activité radicale entre 1925 et 1929, un symbole de la lute résolue contre la guerre impérialiste. Député de Pirna (Saxe) au Reichstag, il avait été, avec Karl Liebknecht, l’un des deux deputés du groupe SPD qui, le 20 mars 1915, votèrent contre les crédits de guerre.

Karl Radek, „Zur Charakteristik des Krieges mit Polen“, Russische Korrespondenz, n° 10, juillet 1920, p. 48-53.

Karl Schröder, Vom Werden der neuen Gesellschaft (Alte und neue Organisationsformen), KAPD, Berlin, juillet 1920 (http://www.left-dis.nl/d/schroeder20.pdf).

KAZ Berlin, 1921, n° 177.

Intervention de Goldstein au congrès extraordinaire du KAPD à Berlin, 11-14 septembre 1921, in Clemens Klockner (ed.), Protokoll des außerordentlichen Parteitages der Kommunistischen Arbeiter-Partei Deutschlands vom 11. bis 14. September 1921 in Berlin, Verlag für wissenschaftlische Publikationen, Darmstatd, 1986, p. 58–59. Nouvelle édition en ligne : http://www.left-dis.nl/d/Kapdsept21.pdf.

Gorter, ‘Partei, Klasse und Masse’, dans Proletarier, organe théorique mensuel du KAPD, n° 4, Berlin, mars 1921.

Otto Rühle, “Das Ende der mitteldeutschen Kämpfe“, Die Aktion, n° 15–16, avril 1921. Voir : Henry Jacoby/Ingrid Herbst: Otto Rühle, Junius Verlag. Hamburg 1985.

KAZ (Berlin), 1er mai 1921.

Jan Appel (Hempel), Alexander Schwab (Sachs), Bernhard Reichenbach (Seemann) et Ludwig Meyer (Bergmann), et une déléguée parlant russe, mariée à un Russe établi à Berlin, Käthe Friedländer (pseudonyme : Anna Classe).

KAZ (Berlin), n° 219.

Ibid.

En ligne, en allemand, sur le site « left-disorder » : http://www.left-dis.nl/d/schlepptau.pdf.

Dethmann 1921, p. 7.

Dethmann 1921, p. 30.

« Het anarcho-syndicalisme in de Spaansche revolutie », PIC, n° 16, octobre 1936.

Les Conseils ouvriers, Spartacus, Paris, 1986; Workers’ Councils : http://libcom.org/library/workers-councils-book-pannekoek (anglais); Arbeiterräte. Texte zur sozialen Revolution, Fernwald, Germinal Verlag, 2008 (allemand).

Il y avait beaucoup de défenseurs de la non-violence au sein de l’Union ouvrière libertaire (FAUD). Mentionnons Fritz Oerter (1869-1935), lithographe, ancien militant du SPD. Anarchiste, actif dans les conseils ouvriers de Fürth (Bavière du Nord) en novembre 1918, éditeur en 1920 du journal de la FAUD Der Syndikalist, il défendait la doctrine de la résistance passive. Selon lui, l’application du principe de la grève générale, le boycott et la résistance passive à la violence de l’armée et des corps francs constituaient les meilleures armes défensives. Cette position qu’à la violence de la classe dominante on ne devait répondre par aucune violence fut fortement critiquée par la plupart des sections de la FAUD. Celle-ci, dans la Ruhr, constituait 45 p. 100 des miliciens de l’Armée rouge de la Ruhr.

Comment on this post